Samedi 1 juillet 6 01 /07 /Juil 17:31

le passage (suite)

« le passage (suite) »

Quittant les rues peuplées, ils s'engagerent dans des passages plus sombres, toujours sans prononer un mot, ils prirent des rues de plus en plus etroites, de plus en plus sombres. Jusqu'a s'arreter devant une porte de bois noir clouté. Apres avoir monté doucement les quelques marches, Il prit le heurtoir et cognat trois coups secs qui resonnerent dans l'obscurité.
Du bruit derriere la porte, Ils savent que l'on verifiera qui frappe à la porte. Elle l'a rejoint en haut des marches; pendant que sur le trottoir, il et elle attendent tête baissée. L'attente ne dure que quelques secondes avant que le bruit de lourds verrous ne se fassent entendre. La porte s'ouvre, lourde sur ses gonds, et, mettant un genou à terre, un soumis vetu d'une robe à capuche blanche et pied nu sur le sol de pierre froide, leur souhaite la bienvenue. Un autre soumis et une soumise, vetus de la meme facon, s'occupent de debarasser le Maitre et la Maitresse à leur arrivée.
Toujours la tête baissée, elle se souvient la premiere fois qu'elle a franchit cette porte. Même si Il l'avait prevenu qu'Il l'emmenerait dans un endroit special, elle s'attendait à un club sortant un peu del'ordinaire. Mais dés l'entrée, quand elle avait assisté a ce ceremonial, elle s'était sentie dépaysée, comme à la porte d'un autre monde. Deux soumises étaient venu la chercher, ne sachant que faire elle avait interrogé du regard celui qui l'avait fait pénétré dans ce monde, Il lui avait dit d'avoir confiance, qu'Il prennait soin d'elle, et la serrant dans ses bras Il l'avait embrassé sur le front avant de la faiure aller vers ses guides. Comme dans un rêve elle avait suivi les deux soumises. Et en haut d'un escalier de pierre, elles l'avait fait entrer dans une piece.
La, debout au centre de la piece, on l'avait deshabillé. Pendant ce temps, une des soumises lui expliquait que les soumis passaient par plusieurs stades; à commencer par son initiation, et qu'a chaque stade correspondait une robe. Des robes dont le finesse et la qualité de la toile s'amelioraient en même temps qu'elle progressait sur la voie de sa soumission.
Et, au milieu de cette piece, sans bijoux ni maquillage, ses cheveux avaient été brossé pour tomber sans forme, envellopé dans un drap de coton grossier, elle avait senti l aprehension grandir.
Puis,on l'avait conduite jusqu'à une autre salle, amenagée en cercles concentriques qui s'élevaient sur trois niveaux. Le centre etait le plus élevé, puis venait le cercle exterieur et celui du milieu qui était le plus bas. On la fit entrer jusqu'au cercle central, le deuxieme cercle, le plus bas, était déjà rempli de soumis et soumises. Ses accompagnantes l'avaient fait mettre à genoux avant de prendre leur place. Au bout de quelques minutes, des Maitres et des Maitresses étaient entrés par une ouverture face à celle qu'elle avait prise,et avaient pris leur place derriere leur soumis et soumises respectifs. Leurs robes etaient aussi noires que la sienne etait blanche, leur capuche relevée l'empechait de le reconnaitre au premier coup d'oeil. Les examinant, elle vit qu'Il entrait en dernier et venait vers elle au lieu de suivre les autres.
Debout face à elle, il attendait, lui souriant, le regard rassurant. Une soumise vêtue d'une robe de soie diaphane prit place à coté de Lui, et elle s'apercut qu'un Maitre était venu a coté d'elle.
A tour de rôle, on leur posait une question. La soumise en soie lui demandait si elle etait prete à accepter tel ou tel devoir envers Lui. Pendant qu'on demandait à son Maitre si Il etait pret à assumer telle ou telle respnsabilités envers elle.
Cela dura un bon quart d'heure, puis, la soumise prit un coussin en velours rouge et le Maitre a ses cotés prit une robe en coton blanc. Ses deux accompagnatrices monterent pour lui enlever l'etoffe grossiére qui la couvrait. A genoux, completement nue, génée mais reconfortée par le regard plein de fierté qu'Il posait sur elle, elle attendait.
Sur le coussin, Il prit une chaine d'argent au bout de laquelle pendait un medaillon rond dont elle ne voyait pas les details, et lui mit autour du cou. L'émotion lui serrait la gorge. Il lui prit les mains pour qu'elle se releve, et une fois debout, Il prit la robe de coton et la vetit avec. Si le coton était plus epais et la coupe plus simple que la soie de la robe que portait la soumise a coté de Lui, il était frais et doux contrairement al'etoffe qui l'avait recouverte au debut de la ceremonie.C'est à ce moment là qu'elle s'etait sentie vraiment sienne.Puis, un par un, chaccun etait venu la féliciter.
Mais ce soir, s'était au tour de celui qui avait marché a son coté de vivre ce moment fort en émotion. Et à elle de l'accompagner.